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Répondre au sujet  Revue de presse  Bébé décédé en crêche.... Ce n'était pas un accident ! 
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 Christeo est absentChristeoSexe : Féminin 



Message  25.06.2022 07:08:46  Bébé décédé en crêche.... Ce n'était pas un accident !  Répondre en citant  

Citation :
L'information vient d’être révélée par le journal Le Progrès : la mort de la petite fille de 11 mois, accueillie à la micro-crèche Danton Rêve (People and Baby) dans le 3e arrondissement de Lyon, n’était pas accidentelle.

L’auxiliaire de puériculture présente au moment des faits et dont la garde à vue avait été prolongée, a avoué qu’elle avait volontairement empoisonné l’enfant, excédée par ses pleurs. « Placée devant les éléments de l’enquête, cette dernière reconnaissait finalement, qu’excédée par les pleurs de l’enfant, elle l’avait aspergée puis lui avait fait ingérer un produit caustique » a indiqué le Parquet de Lyon dans un communiqué de presse. Peu après l’ouverture de la crèche à 7h30, le bébé avait été retrouvé inconscient, pris en charge par les pompiers dès 8h00 et transféré en urgence à l’hôpital Femme mère enfant de Bron et décédé sur place après plusieurs tentatives de réanimation. La jeune femme de 27 ans devrait être « mise en examen pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans ». Le parquet a requis son placement en détention provisoire et l'enquete devrait se poursuivre afin de determiner les circonstances exactes des faits "et permettre d'approfondir les elements relatifs a la personalité de la mise en cause."

L'auxiliaire de puériculture était seule à la crèche pour accueillir les enfants à l'ouverture : ce drame pourrait- il remettre en question le taux d'encadrement minimal d'un encadrant pour trois enfants, exigé dans les micro-crèches ?
 Hanna est absentHannaSexe : Féminin 



Message  25.06.2022 07:20:52   Répondre en citant  

:pleurs: :pleurs: :pleurs:
 Papillonne est absentPapillonneSexe : Féminin 
Musikwizzeuse



Message  26.06.2022 07:29:47   Répondre en citant  

Faudrait lui faire avaler la même chose à cette pouffiasse !!
Un pompier disait que le bébé a souffert.....
Et hier soir, aux infos, les médias lui trouvaient encore des excuses !
perso elle ne vivrait pas assez longtemps pour voir son procès !!!
 Bidibulle est en ligneBidibulleSexe : Féminin 
Modératrice



Message  27.06.2022 08:33:18   Répondre en citant  

Et l'avocat qui lui trouve des excuses...... :s-colere:
 Christeo est absentChristeoSexe : Féminin 



Message  28.06.2022 06:41:16   Répondre en citant  

Citation :
Une semaine difficile s’annonce pour toutes les crèches, leurs professionnels et les familles. Demain matin , lundi 27 juin, comme tous les lundis matin, les EAJE vont ouvrir leurs portes. Les professionnels vont rencontrer les parents, accueillir les enfants.
Dans quel climat ? Impossible pour les uns et les autres de ne pas évoquer l’affaire de Lyon et le décès de cette petite fille de 11 mois dans des conditions effroyables : la professionnelle en responsabilité, excédée par ses pleurs l’a aspergée de Destop puis lui en a fait ingérer.
Mais comment en parler ? Comment redonner confiance en eux aux pros et faire en sorte que les parents gardent toute leur confiance envers ceux qui accueillent leurs enfants ? En dehors de toute polémique et exploitation politique, les points de vue croisés de deux pros : Arnaud Deroo, ancien Eje , psychopraticien et formateur et Héloïse Junier, psychologue et formatrice.

Arnaud Deroo explique : « vis-à-vis des professionnels je pense qu’une directrice doit proposer une réunion d’équipe pour libérer la parole. Elle doit rappeler que la sécurité des enfants c’est une question de vigilance . Dire aussi qu’un pro a le droit de craquer que ce n’est pas honteux et qu’il faut oser appeler une collègue à l’aide, passer le relais. IL faut savoir admettre qu’on est dépassé émotionnellement par une situation.
Il faut que la direction et l’équipe puisse l’entendre sans juger. Mais aussi elle peut rassurer : l’acte qui été commis est complètement hors cadre donc exceptionnel. ».
Et pour les parents ? « Je conseillerai à la directrice d’entendre leurs questions et les appréhensions. De leur expliquer que la structure a mis des choses en place pour que de tels drames ne puissent survenir . Des temps d’analyse de pratique, des réunions d’équipe… »

La psychologue complète : « Oui il faut libérer la parole bien sûr. Mais il faut surtout rappeler que les pleurs des bébés sont l’une des premières causes de décès, négligence et maltraitance chez les bébés de moins d’un an. Expliquer que les pleurs génèrent beaucoup de stress psychologique et physiologique. Chaque directrice devrait rappeler à son équipe , que chaque pro doit apprendre à identifier quels symptômes de stress provoquent chez elle les pleurs de bébés ? Des plaques rouges, une gorge qui se noue etc. C’est la meilleure des préventions.
Car savoir les reconnaitre, sentir son stress monter évite de passer à l’acte.
Il faut aussi je crois prendre conscience qu’être seul avec un enfant c’est toujours une situation vulnarabilisante. Je crois réellement qu’il faudrait que tous les professionnels de la petite enfance aient dans leur formation initiale et de façon systématique des modules sur les pleurs des bébés. Car c’est le problème N°1 des professionnels et des parents. Or en comprendre les mécanismes permet de mieux les supporter. »
Héloïse Junier conclut : « Que dire aux parents ? Que la crèche justement a mis ou met des en place des techniques de prévention pour que cela n’arrive pas . »

Les deux experts sont d’accord sur autre point : il faut protéger les enfants des angoisses tant des pros que des parents. Ce sont des petites éponges qui ressentent tout. Il faut essayer de ne pas parler de ce fait divers devant eux.
Et autant que faire se peut, les professionnels doivent essayer de décharger émotions et stress liés à ce fait divers épouvantable avant d’aller auprès des petits.
 Papillonne est absentPapillonneSexe : Féminin 
Musikwizzeuse



Message  28.06.2022 08:01:28   Répondre en citant  

Citation :
Ne pas hurler avec les loups. Ne pas politiser l’affaire. Ne pas instrumentaliser cet effroyable fait divers qui a coûté la vie à une petite fille de 11 mois et en même temps comment rester silencieux quand on a pour métier d’informer les professionnels de la petite enfance. Nous avons donc décidé de rester au plus près des faits, de recueillir les réactions, de (se) poser quelques questions qui pourraient contribuer à ce que cela n'arrive plus. Car nous le savons, c’est tout un secteur qui est traumatisé par cette affaire.

Ce que l’on sait aujourd’hui du déroulement des faits
Une jeune femme de 27 ans, titulaire d’un CAP AEPE qu’elle venait d’obtenir, excédée par les pleurs de la petite fille de 11 mois, l’a aspergée de Destop - un produit éminemment toxique - avant de lui en faire ingérer. Les pompiers sont intervenus à 8h et n’ont pu réanimer l’enfant décédée à l’hôpital de Bron. Cette micro-crèche du 3e arrondissement de Lyon, la micro-crèche Danton, accueille des enfants dès 7h30. La jeune femme était seule à cette heure. Ce qui est conforme à la réglementation de ce type d’établissement. Un professionnel titulaire d’un simple CAP AEPE peut effectivement être seul avec 3 enfants maximum lors des ouvertures et de la fermeture de l’établissement. La jeune femme venait d’être embauchée en CDI mais travaillait auprès d’enfants depuis 2012 selon son employeur People and baby. Elle venait par ailleurs de bénéficier d’une formation « protection de l’enfance ».

Mise en examen pour homicide volontaire
Les aveux de la jeune femme, qui avait été placée en garde à vue pour homicide involontaire, ont conduit à une requalification des faits en homicide volontaire. Selon le communiqué du procureur de la République « (…) Les premières auditions de la mise en cause ne permettaient pas de corroborer la thèse accidentelle. (…) La mise en cause a été déférée par le parquet de Lyon ce jour en vue de sa mise en examen du chef d’homicide volontaire sur mineur de moins 15 ans. Son placement en détention provisoire a été requis par le parquet.
Les investigations devront se poursuivre sur commission rogatoire, afin de déterminer les circonstances exactes de la commission de ces faits et permettront d’approfondir les éléments relatifs à la personnalité de la mise en cause. »
Effectivement la personnalité de cette employée de la crèche sera au cœur de l’enquête. Son avocat a qualifié la jeune femme de « fragile », vivant une situation personnelle compliquée et ne pensant pas que son geste pouvait avoir de telles conséquences.
D’où l’importance des expertises psychiatriques et psychologiques dans l’affaire.
L’enquête devrait aussi vérifier que les normes d’encadrement étaient bien respectées lors des faits et probablement s’interroger sur la présence de Destop à la crèche.

Une majorité de réactions dignes et prudentes
Les réactions des politiques ont été sobres, dignes et prudentes car l’enquête est en cours. Nous avons sollicité celle de Damien Abad, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, ministre référent pour la petite enfance et les modes d’accueil, qui nous a déclaré : « Suite au décès d’un bébé dans une crèche à Lyon, mes pensées vont aux parents et à la famille de cette petite fille. La justice fera la lumière sur ce tragique événement. J’apporte également mon soutien aux professionnels engagés au quotidien pour la protection de nos enfants. »
Charlotte Caubel, la secrétaire d’Etat à l’Enfance avait, elle, tweeté : « Un bébé est mort à la crèche. Mes premières pensées vont aux parents de cette petite fille. J’imagine aussi le choc des professionnels. La justice est saisie. L’enquête nous éclairera sur les raisons qui ont conduit à ce drame qui nous laisse sans voix. »
Le maire de Lyon Grégory Doucet : « Je me joins à l’émotion collective suscitée par la tragédie absolue que représente le décès d’un enfant dans des conditions si terribles. Toutes mes pensées vont à la famille. Ainsi qu’aux professionnels et usagers de la crèche. »
Même teneur et même volonté de ne pas tirer de conclusions hâtives et de jeter l’opprobre sur toute un secteur et une profession chez Élisabeth Laithier, la présidente de Comité de filière Petite Enfance, sur twitter : « Face à un tel drame ; seuls le silence et le recueillement sont de mise. Je m’incline devant la douleur indicible des parents et de la famille. Je laisse la justice œuvrer, je continuerai notre travail et refuse tout amalgame qui aurait des fins politiciennes. »
La FFEC, dont People and baby n'est pas membre, de son côté a fait sobrement savoir que « c’est encore le temps de l’émotion et de la compassion. Mais toutes les crèches de nos adhérents sont mobilisées pour rassurer les parents et accueillir les enfants dans les meilleures conditions. »

Une réaction tardive et assez laconique du gestionnaire
Dans ce contexte, le silence de People and Baby, le réseau de crèches à laquelle appartenait cette micro-crèche, a été assourdissant. Aucune réaction publique. Juste un mail que s’est procuré notre confrère Lyon Mag qui aurait été envoyé lundi aux parents des enfants accueillis dans l'une de ses 750 structures. Ce message explique : « La direction et l’équipe opérationnelle sont profondément émues et bouleversées. » Il rappelle que la réglementation a été respectée et que « la direction s’est rendue sur place pour apporter son soutien et collaborer à l’enquête.(…) ». Il annonce avoir décidé désormais que deux professionnels seront présents lors des ouvertures et fermetures des établissements.
Conclusion du message : « Je vous invite également à prendre avec beaucoup de distance les communications des medias qui, nous le savons tous, sont friands de ce type d’élément et se font un plaisir de les déformer pour faire du buzz ».
Une référence sans doute aux enquêtes (journalistiques) en cours, notamment celles, de Lyon Mag, sérieuses, argumentées et étayées de témoignages qui mettent en cause les pratiques du réseau : plaintes déposées, conditions de travail difficiles, faits de maltraitance.

Des instrumentalisations douteuses
Certains dès ce weekend n’ont pas hésité à exploiter ce drame à des fins politiques ou syndicales, mêlant marchandisation du secteur, comparaison avec les EHPAD, et réforme des services aux familles (Norma). Une instrumentalisation pour l'heure inaudible, voire indécente. Le SNPPE a sorti hier matin un communiqué avec un slogan choc : « La mort d’un bébé en crèche par manque d’encadrement est une mort de trop ». Un raccourci plus que douteux qui annonce une autre formule choc : « arrêtez de faire des économies sur le dos des familles et leurs enfants ! ». Pour conclure sur une vérité : « Il faut investir massivement dans la petite enfance » gâchée par un « pour que jamais ne meurt un bébé car la réglementation ne l’a pas assez protégé ».
On peut comme syndicat défendre des revendications auxquelles on croit et qui peuvent être légitimes, on doit - c’est son rôle - soutenir des professionnels qui se sentent mal traités ou exploités, mais se servir d’un fait divers dramatique pour cela, est choquant. Car cet homicide volontaire est le geste d’une personne déséquilibrée et fragile. Et ces raccourcis, cette instrumentalisation le banaliserait presque comme une conséquence de mauvaises conditions de travail ! S'il faut une formule : Craquer n'est pas tuer ! Les professionnels de la petite enfance ne s’y trompent pas, leurs commentaires sur les réseaux sociaux l’ont prouvé.

Quelles questions se poser ?
Dans ce genre d’affaire, où l’émotion est à juste titre intense, mieux vaut éviter l'invective et ne pas se précipiter en cherchant à chaud, des solutions miracles. Oui bien sûr, de tels actes ne doivent jamais se reproduire. Pour autant, ne pas tout mélanger. Le drame, a priori, n’est ni directement lié au statut professionnel de l’accusée, ni au lieu d’accueil, ni au statut juridique de ce lieu. En clair, ne pas faire l’amalgame et crier haro sur les CAP AEPE, sur les micro-crèches et sur le secteur marchand. Ce serait tomber dans la caricature simpliste.
Néanmoins il faut s’interroger, sans préjuger des réponses sur les réglementations dérogatoires dont bénéficient les micro-crèches. Un professionnel peut être seul avec 1 à 3 enfants à certains moments de la journée. Est-ce que cela n’enlève pas une sécurité. Être deux constitue un garde-fou, si l’un craque l’autre est là. Ne faudrait-il pas confier cette responsabilité d’ouverture et de fermeture où l’on peut être seul avec un, 2 ou 3 enfants, à un professionnel ayant au moins un an d’expérience ? Les micro-crèches n’ont pas de directeur mais un référent technique qui peut avoir la responsabilité de 3 établissements. Est-ce qu’il peut dans ces conditions repérer un pro qui ne va pas bien ?
On peut aussi se demander si les contrôles sont suffisants. Il semble que People and Baby ait déjà été mis en cause pour des cas de maltraitance et conditions de travail « limite ».
On peut se demander aussi si, sur fond de pénurie de professionnels, les gestionnaires n’ont pas des recrutements trop rapides… sans réel entretien d’embauche portant sur la personnalité et l’équilibre psychologique du candidat, le diplôme ou la qualification seuls faisant foi. On peut se poser mille et une questions. Et il faut se les poser, toutes et sans tabou. Le secteur vit là un immense traumatisme. Pas question d'accuser en bloc ses gestionnaires et professionnels. Mieux vaut les soutenir, les accompagner et les aider à faire face car les conditions de travail se sont dans nombre d’EAJE dégradées, c’est vrai. Néanmoins, il est juste de s’interroger.
 Regine est absentRegineSexe : Féminin 



Message  28.06.2022 08:39:03   Répondre en citant  

quelle tristesse.........
 Bidibulle est en ligneBidibulleSexe : Féminin 
Modératrice



Message  04.07.2022 07:24:03   Répondre en citant  

Citation :
La préfecture du Rhône annonce samedi 2 juillet la fermeture administrative de la crèche privée de Lyon dans laquelle une petite fille de 11 mois avait trouvé la mort le 22 juin dernier. L'établissement sera fermé pour trois mois.

L'arrêté de fermeture administrative a été signé vendredi "pour une période de trois mois renouvelable une fois", indique samedi la préfecture dans un communiqué. "Durant cette période, une enquête administrative sera diligentée par la Métropole de Lyon afin de vérifier que les conditions de fonctionnement de l'établissement sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires et garantissent le respect de la santé, physique ou mentale ou l'éducation des enfants accueillis", précise la préfecture du Rhône.

Vendredi 24 juin, une employée de la crèche située dans le 3e arrondissement de Lyon, a été mise en examen pour "homicide volontaire sur mineure de 15 ans". Elle était l'unique employée de la crèche au moment des faits. Les premiers éléments de l'enquête appuient "l'hypothèse d'une ingestion par l'enfant d'un produit toxique", avait alors précisé le procureur de la République de Lyon, Nicolas Jacquet. La salariée avait reconnue "qu'excédée par les pleurs de l'enfant, elle l'avait aspergé puis lui avait fait ingérer un produit caustique", selon le parquet de Lyon.
 
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